Baromètre annuel Alphabet France x IFOP Édition 2021 – Focus région parisienne
Comme les années précédentes, Alphabet France s’est intéressé à l’évolution de la mobilité des actifs français. Après avoir dévoilé, fin 2021, les résultats de la dernière édition de son baromètre Alphabet France x IFOP à l’échelle nationale, le spécialiste des solutions de mobilité à destination des entreprises et de leurs collaborateurs s’est penché plus spécifiquement sur la région parisienne.
Depuis quelques années, la mobilité connaît des bouleversements profonds, liés notamment à l’évolution de la réglementation et de la fiscalité, à la volonté des particuliers comme des entreprises de réduire leur empreinte environnementale et à l’essor de nouveaux moyens de déplacement. En parallèle, la crise sanitaire a occasionné en 2020 et continue d’engendrer en 2021 un bouleversement des habitudes, des besoins et des pratiques liés au travail et aux déplacements. Dans ce contexte fluctuant mais résolument tourné vers la flexibilité, comment les actifs d’Île-de-France consomment-ils désormais non plus la, mais les mobilités ?
Les chiffres-clés du baromètre 2021
Région parisienne
49% des actifs d’Île-de-France utilisent une voiture dans le cadre de leurs trajets professionnels ou domicile-travail (moyenne nationale : 76%).
On compte 49% d’utilisateurs de modes de « transports doux » classiques (marche à pied, vélo, trottinette) et 7% d’utilisateurs de modes de « transports doux » électriques (vélo à assistance électrique (VAE), trottinette électrique). C’est plus que la moyenne nationale (respectivement 33% et 5%). Les transports en commun sont utilisés par 51% des actifs de la région (moyenne nationale : 20%).
En région parisienne, la mobilité liée aux déplacements dans le cadre du travail impacte négativement la QVT (qualité de vie au travail) de 34% des actifs (moyenne nationale : 24%).
74% des actifs de la région déclarent bénéficier de solutions de mobilité via leur entreprise (moyenne nationale : 55%). Parmi eux, 11% disposent d’un véhicule de fonction ou de service mis à leur disposition par leur entreprise. Le remboursement des titres de transport en commun reste la première solution de mobilité proposée par les entreprises et utilisée par 50% salariés d’Île-de-France (moyenne nationale : 24%).
46% des actifs ont modifié leurs habitudes de travail depuis la crise sanitaire (moyenne nationale : 32%). 13% ont par ailleurs modifié leur manière de se déplacer pour leurs trajets domicile-travail et leurs déplacements professionnels (moyenne nationale : 10%).
L’impact des trajets et des déplacements sur le bien-être au travail
Si le temps de trajet domicile-travail est en moyenne de 24 minutes à l’échelle nationale, c’est en Île-de-France qu’il est le plus long : 33 minutes en moyenne. Il dépasse 30 minutes pour 33% des sondés, un chiffre en baisse par rapport à 2020 : 49% des répondants de la région étaient alors concernés. Dans les autres régions de l’Hexagone, moins de 20% des sondés dépassent les 30 minutes de trajet. A contrario, seuls 13% des actifs de la région parisienne mettent 10 minutes ou moins pour se rendre au travail. À titre de comparaison, le temps de trajet est de 10 minutes ou moins pour 31% des actifs du Nord-Ouest.
C’est également en région parisienne que la mobilité liée aux déplacements dans le cadre du travail impacte négativement la QVT (qualité de vie au travail) de la plus grande part d’actifs : 34% (moyenne nationale : 24%). C’est le cas pour seulement 16% des actifs du Sud-Ouest. Parmi les désagréments mentionnés par les Franciliens :
- la perte de temps : 69% (58% en 2020 | moyenne nationale : 65%),
- le stress lié à la fréquentation accrue 56% (58% en 2020 | moyenne nationale : 50%)
- le manque de ponctualité 46% (46% en 2020 | moyenne nationale : 37%).