Dans un monde où les enjeux environnementaux et sociaux sont de plus en plus prégnants, les engagements RSE s’imposent désormais comme un élément incontournable de la stratégie des entreprises. Mais si ces initiatives représentent une belle opportunité de soigner l’image et la réputation de la marque et de renforcer son capital sympathie, elles doivent être communiquées de manière crédible et transparente pour être efficace et séduire les consommateurs.
En amont de toute communication sur le sujet, il est nécessaire pour l’entreprise de définir clairement sa vision et sa mission en matière de responsabilité sociale, économique et environnementale. Une fois ces éléments établis, il est important de les intégrer dans une charte RSE récapitulant avec précision les axes, les objectifs, les mesures mises en place et les cibles.
Ces initiatives doivent ensuite être communiquées avec transparence. La marque doit accepter de partager des informations précises et mesurables sur ses performances environnementales et sociales, afin de montrer qu’elle prend ses engagements en matière de RSE au sérieux et qu’elle est prête à être tenue responsable de ses actions.
Cette transparence ne peut être envisageable que dans la mesure où elle reste cohérente avec l’activité de l’entreprise et en adéquation avec l’ensemble de sa communication. Il ne s’agit pas d’une simple opération marketing ponctuelle et décorrélée du reste, mais d’une stratégie globale et sur le long terme.
Pour renforcer, pérenniser et crédibiliser la stratégie RSE de la marque, il convient d’impliquer l’ensemble des parties prenantes, à commencer par les collaborateurs, afin que chacun comprenne ces engagements et la contribution de l’entreprise envers la société, et puisse les appliquer et les relayer.
En effet, les salariés et clients font partie des cibles à convaincre, et peuvent se transformer en véritables ambassadeurs de la marque s’ils sont séduits par ses idées. Et afin de répondre à leurs attentes, qui peuvent évoluer, rien ne vaut l’écoute ! L’entreprise doit donc les consulter régulièrement afin de vérifier la pertinence entre leurs préoccupations et les mesures mises en place, et prendre en compte leurs suggestions.
Cette collaboration permettra à l’entreprise de remettre ses pratiques en question et de les optimiser continuellement pour répondre toujours mieux à l’évolution constante des besoins et enjeux en matière de RSE. Communiquer sur cette progression rendra le discours plus humble et plus crédible, et la marque plus sympathique. L’entreprise admet ainsi que du chemin reste à faire, mais qu’elle met tout en œuvre pour atteindre ses objectifs ambitieux en appliquant de nouvelles mesures concrètes pour renforcer sa performance RSE.
Enfin, pour crédibiliser encore davantage les engagements pris par l’entreprise, l’obtention d’une certification RSE délivrée par un organisme indépendant permet d’attester qu’elle respecte un certain nombre de normes et principes en matière de responsabilité sociale.
Néanmoins, attention au greenwashing ! L’art de se donner une image écologique sans pour autant agir de manière significative pour l’environnement est un piège dans il est facile de tomber ! Et le public, désormais aguerri sur le sujet car il se sent de plus en plus concerné, est loin de s’y laisser tromper. La communication RSE devient alors rapidement contre-productive et nuit à la réputation de la marque.
Une communication RSE bien pensée et exécutée repose nécessairement sur la transparence et la cohérence, deux principes qui, plus qu’un vœu pieu, doivent s’imposer comme un leitmotiv et s’appuyer sur du concret. À la clé pour l’entreprise s’ils sont appliqués : une image de marque soignée, positive et attractive pour les journalistes, les salariés, les partenaires, les clients et les prospects.